Le Festival International du Documentaire d’Amsterdam, ouvre son 21ème édition avec Episode 3, enjoy poverty du hollandais Renzo Martens qui pose la question des frontières et des limites de plusieurs points de vue. Le festival le plus important peut-être du documentaire dans le monde espère ainsi annoncer la couleur de sa sélection 2008.
Renzo Martens n’est pas un réalisateur ordinaire. C’est probablement de là que vient tout l’aspect problématique de son œuvre. Il vient de ce milieu de plasticien qui utilise la vidéo pour s’exprimer plastiquement. Lorsque le sujet deviens l’Afrique, plus précisément le drame des populations de la République Démocratique du Congo, son œuvre prend une dimension extrêmement spéciale. La première des question que l’on se pose est la nature de ce produit en image. Il semblerait plus de l’installation vidéo que du cinéma pur, ou du documentaire. Mais importe, les choses sont ce qu’elles sont, nous pourrions facilement se contenter d’observer le contenu.
Les films sur les misères de l’Afrique sont innombrables. Ils posent tous ou presque les mêmes questions et butent contre les mêmes impasses : qu’est-ce qui pourrait être fait pour arrêter cette hémorragie ? Certes nul ne propose de réponse. Or, voici que Martens semble en avoir trouver. Le mal est lui-même le médicament. Sa proposition est en bref de vendre la pauvreté qui est une richesse en soi. L’oxymore dit tant sur l’absurdité de la situation. Mais il est vraie que l’image de la misère africaine draine beaucoup d’argent pour les chaines de télévision et pour les reporter photographe. C’est là que commence le raisonnement du vidéaste hollandais. Si les image de la famine, des réfugiés, de la pauvreté et de la misère rapportent beaucoup au occidentaux, les africain devraient en profiter en priorité.
En cela Martens reprend une vieille idée qui stipule que les africains sont les premiers a devoir profiter des richesses du continent. Et le film de revenir sur le marché du bois et de l’or qui se développe à la faveur des conflits qui plongent le pays dans la débâcle la plus inhumaine. Plus inhumaines sont aussi ces images des enfants qui meurent à cause de la malnutrition. Les explications qu’il récupère chez ceux qu’il tient pour responsables sont autant absurde, que le film gagne en cruauté, à tel point que l’on se demande si l réalisateur ne dépasse pas les limites de la représentation du mal.
Mais la question de la distance n’est pas une priorité pour le réalisateur qui bafoue toute frontière à commencer par sa propre remise en cause. En effet, le dispositif, de départ est une auto- mise en scène. Renzo Martens se filme lui-même non pas part ego, mais par prise de distance. Il se livre lui-même à l’image comme incarnation de l’homme blanc venu en Afrique puiser dans ses richesse y compris dans la pauvreté. C’est un peu ce qu’il fait par son film. La mise en abyme est très éloquente comme processus.
Le film lui-même est l’exemple du tort subi par l’Afrique. La négation de la frontière est poussé aux extrêmes limites. C’est à ce demander si le film à un sens en fin de compte. Le réalisateur semble se laisser guider par sa fantaisie d’acteur que son image perd de sa pertinence. L’effacement de toute distance plonge le film dans un discours vide où on voit qu’une pensée qui tourne en rond et ne reste que effet visuel de l’image qui choque.
Renzo Martens n’est pas un réalisateur ordinaire. C’est probablement de là que vient tout l’aspect problématique de son œuvre. Il vient de ce milieu de plasticien qui utilise la vidéo pour s’exprimer plastiquement. Lorsque le sujet deviens l’Afrique, plus précisément le drame des populations de la République Démocratique du Congo, son œuvre prend une dimension extrêmement spéciale. La première des question que l’on se pose est la nature de ce produit en image. Il semblerait plus de l’installation vidéo que du cinéma pur, ou du documentaire. Mais importe, les choses sont ce qu’elles sont, nous pourrions facilement se contenter d’observer le contenu.
Les films sur les misères de l’Afrique sont innombrables. Ils posent tous ou presque les mêmes questions et butent contre les mêmes impasses : qu’est-ce qui pourrait être fait pour arrêter cette hémorragie ? Certes nul ne propose de réponse. Or, voici que Martens semble en avoir trouver. Le mal est lui-même le médicament. Sa proposition est en bref de vendre la pauvreté qui est une richesse en soi. L’oxymore dit tant sur l’absurdité de la situation. Mais il est vraie que l’image de la misère africaine draine beaucoup d’argent pour les chaines de télévision et pour les reporter photographe. C’est là que commence le raisonnement du vidéaste hollandais. Si les image de la famine, des réfugiés, de la pauvreté et de la misère rapportent beaucoup au occidentaux, les africain devraient en profiter en priorité.
En cela Martens reprend une vieille idée qui stipule que les africains sont les premiers a devoir profiter des richesses du continent. Et le film de revenir sur le marché du bois et de l’or qui se développe à la faveur des conflits qui plongent le pays dans la débâcle la plus inhumaine. Plus inhumaines sont aussi ces images des enfants qui meurent à cause de la malnutrition. Les explications qu’il récupère chez ceux qu’il tient pour responsables sont autant absurde, que le film gagne en cruauté, à tel point que l’on se demande si l réalisateur ne dépasse pas les limites de la représentation du mal.
Mais la question de la distance n’est pas une priorité pour le réalisateur qui bafoue toute frontière à commencer par sa propre remise en cause. En effet, le dispositif, de départ est une auto- mise en scène. Renzo Martens se filme lui-même non pas part ego, mais par prise de distance. Il se livre lui-même à l’image comme incarnation de l’homme blanc venu en Afrique puiser dans ses richesse y compris dans la pauvreté. C’est un peu ce qu’il fait par son film. La mise en abyme est très éloquente comme processus.
Le film lui-même est l’exemple du tort subi par l’Afrique. La négation de la frontière est poussé aux extrêmes limites. C’est à ce demander si le film à un sens en fin de compte. Le réalisateur semble se laisser guider par sa fantaisie d’acteur que son image perd de sa pertinence. L’effacement de toute distance plonge le film dans un discours vide où on voit qu’une pensée qui tourne en rond et ne reste que effet visuel de l’image qui choque.