L’année 2009 sera particulièrement animée en Afrique par deux grands événements culturels : Le Deuxième Festival Culturel Panafricain se tiendra du 5 au 20 juillet à Alger. Plus tard en décembre, se tiendra à Dakar le Deuxième Festival Mondial des Arts Nègres. Les premières éditions des deux festivals datent des années 60. Il s’agit peut-être d’un second éveil pour l’Afrique.
Le PANAF est d’abord un enjeu politique. En 1969 plusieurs pays africains n’étaient pas encore indépendants et avaient participé à la première édition avec leurs mouvements de libération : Afrique du Sud, Mozambique, Angola, Namibie, Guinée Bissau. A l’époque l’Algérie fière de sa fraiche indépendance, et cherchant un leadership continental organisait l’événement culturel le plus important en Afrique. Actuellement, presque tous les pays africains sont indépendants. L’Afrique cherche un deuxième souffle et l’Algérie sortant de deux décennies sanglantes veut retrouver sont rôle de leader.
Lors de la conférence des ministres africains de la culture à Nairobi en 2005 la délégation algérienne propose d’organiser le PANAF. Après un grand lobbying, en Janvier 2009 à Addis-Abeba, le projet est validé par les chefs des états africains et devient officiellement une affaire de l’UA que l’Algérie a pour mission d’exécuter (44 pays des 52 membres ont confirmé leur participation). Pour relever tous les défis Alger débloque un budget de 60 million d’euros.
Alors que l’opposition et les intégristes religieux contestent l’organisation du festival estimant que l’argent servirait mieux à construire des hôpitaux ou des écoles dont le pays a le plus besoin, d’autres voix s’élèvent, convaincues de sa dimension symbolique en tant que célébration des talents africains, et demandent de l’institutionnaliser en le rendant régulier. La première édition avait effectivement servi à faire connaitre plusieurs artistes africains comme Manu Dibango et Myriam Makéba. Lors de cette deuxième édition un hommage sera rendu aux Nobels africains de littérature : Naguib Mahfouz l’Égyptien, le Nigérian Wole Soyinka, les Sud-Africains Nadine Gordimer et John Maxwel Coetzee.
Le PANAF est d’abord un enjeu politique. En 1969 plusieurs pays africains n’étaient pas encore indépendants et avaient participé à la première édition avec leurs mouvements de libération : Afrique du Sud, Mozambique, Angola, Namibie, Guinée Bissau. A l’époque l’Algérie fière de sa fraiche indépendance, et cherchant un leadership continental organisait l’événement culturel le plus important en Afrique. Actuellement, presque tous les pays africains sont indépendants. L’Afrique cherche un deuxième souffle et l’Algérie sortant de deux décennies sanglantes veut retrouver sont rôle de leader.
Lors de la conférence des ministres africains de la culture à Nairobi en 2005 la délégation algérienne propose d’organiser le PANAF. Après un grand lobbying, en Janvier 2009 à Addis-Abeba, le projet est validé par les chefs des états africains et devient officiellement une affaire de l’UA que l’Algérie a pour mission d’exécuter (44 pays des 52 membres ont confirmé leur participation). Pour relever tous les défis Alger débloque un budget de 60 million d’euros.
Alors que l’opposition et les intégristes religieux contestent l’organisation du festival estimant que l’argent servirait mieux à construire des hôpitaux ou des écoles dont le pays a le plus besoin, d’autres voix s’élèvent, convaincues de sa dimension symbolique en tant que célébration des talents africains, et demandent de l’institutionnaliser en le rendant régulier. La première édition avait effectivement servi à faire connaitre plusieurs artistes africains comme Manu Dibango et Myriam Makéba. Lors de cette deuxième édition un hommage sera rendu aux Nobels africains de littérature : Naguib Mahfouz l’Égyptien, le Nigérian Wole Soyinka, les Sud-Africains Nadine Gordimer et John Maxwel Coetzee.