Saturday 27 June 2009

Des cinémas pour l’Afrique


Abderrahmane Cissako, riche de son expérience dans la production qu’il pratiqueà la manière de la tortue transportant sa propre demeure, tout comme beaucoup de ses colègues cinéastes africains condamnés au nomadisme culturelle, se lance avec le même esprit, dans ce rêve de maitenir quelques salles de cinéma. Il réussira peut-être à faire vivre le Soudan à Bamako, mais ce ne sera pas plus qu’une goute d’eau dans le sable du sahara africain.
Plusieurs personnes se sont manifestées pour soutenir cette initiative dont le but est la restauration des salles africaine de cinéma en en vendant, symboliquement, les sièges à 5000 Euros l’unité. Gilles Jacob et Juliette Binoche ont été parmi les premiers à présenter leurs chèques en public lors d’un point de presse au dernier Festival de Cannes.
quelques questions méritent pourtant d’être soulevées : le pari de vendre l’ensemble des sièges de cette salle sera-t-il toujours tenu ? Et même si c’est le cas, sera-t-il toujours aussi possible de répéter l’opération dans d’autres pays ? Au-delà fu côté sensationnel, le rpojet pourrait-il jamais se substituer à un programme réel et efficace de développement pour la culture en Afrique ? Ou bien celle-ci passera toujours parmi les dernières des priorités.
Dans l’absence d’une volonté politique réelle, de la pat des gouvernements africains et de leurs partenaires mondiaux, d’inscrire la culture et le cinéma comme priorité dans l’agenda du développement qu’ils concoivent pour le continent, on ontinuera toujours à collecter les aides pour financer la construction.

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