Le rideau est tombé, vendredi dernier, sur la 38ème édition du Festival International du Film de Rotterdam sur un palmarès sans grandes surprises. Les trois films primés ont été attendus de l’avis de la majorité des festivaliers. Mais s’il fallait retenir une idée de ce palmarès c’est le succès évident et grandissant du jeune cinéma turc. Outre la rétrospective qui lui a été consacrée, l’un des trois lauréats vient justement de Turquie.
La décision du jury est allée dans la sens du fond Hubert Bals qui fait partie du festival. Les trois films primés ont en effet reçu l’aide à la production de ce fond. Mais les explications du jury restent sans conteste. Le jury a retenu l'enthousiasme du film iranien Soit calme et compte jusqu’à Sept (de Ramtin Lavafipour). «Pour nous, a déclaré la présidente du jury, ce film fait ce que tous les films s'efforcent de faire: représenter un mode de vie dans des termes qui à la fois spécifiques et universels, sans tomber dans les clichés".
Le film sud-coréen À bout de souffle de Yang Ik-Juin, quant à lui, a été décrit par le jury comme "une force rendu dans un film combinée avec un sens aigu de la réalité dans sa représentation d'une situation qui a été rarement vu au cinéma. Nous avons également, a ajouté la présidente du jury, été surpris de voir un sujet extrêmement préoccupant traitée avec une bonne sensation d'humour. "
Enfin, Le Mauvais Rosaire du Turc Fazil Mahmut Coskun a été qualifié d’«un unique film de création et de la plus éloquente simplicité, un film construit à partir d'un sentiment d'immédiateté, moment par moment, respiration par respiration, un film qui s'inspire, absolument unique en son genre de ce point de vue, du suspense, un film qui reste fidèle à lui-même du début à la fin. " A dû proclamer Yesim Ustaoglu non pas sans émotion au sujet du film de son aompatriote.
Avant d’annoncer le palmarès les recommandations du jury ont mis en valeur la qualité de la compétition. Yesim Ustaoglu, présidente du jury, a lu les éloges qu’elle partage avec les quatre autres membres du jury (Marlene Dumas, Park Ki-Yong, Kornél Mundruczó et Kent Jones) : "Nous avons été extrêmement impressionnés par la vigueur artistique … a-t-elle dit entre autre. Rappelons que les prix sont à valeur égale. Chaque VPRO Tiger Award est doté de la somme modique de quelque15.000 € et la garantie de diffusion par le réseau de télévision publique néerlandaise VPRO.
L’édition 2009 du Festival International du Film de Rotterdam, avec son nouvel habillage aura confirmer une tradition de promotion de nouveau talent. Les trois lauréats repartent avec une triple consécration : une garantie de distribution, une récompense matérielle mais surtout une reconnaissance mérité qui leur donnera certainement des ailes pour s’envoler. L’édition 2010 est déjà annoncé pour le 27 janvier de l’année prochaine. Espérons qu’elles nous portera un cri aussi passionnant que celui de cette année.
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